Comment se déplacer au Népal ? - Népal - Nomadays

Népal

Foire aux questions
Nos experts locaux répondent ici aux questions les plus fréquemment posées par les voyageurs. Si d'autres questions se posent à vous, n'hésitez pas à envoyer vos questions à votre agence locale.

Comment se déplacer au Népal ?

La route :

Il n’est pas toujours chose aisée de se déplacer au Népal. La circulation est assez difficile notamment en ville pour les piétons et les deux roues et l’état des routes ne facilite pas les choses. Toutes les routes ne sont pas goudronnées ce qui rend les trajets difficiles et malheureusement les accidents ne sont pas rares.

Il faut souvent s’armer de patience pour les longs trajets qui peuvent vite s’éterniser, entre les éboulements, les accidents, les pannes et les bouchons.

Le bus :

Le fait de voyager en bus possède plusieurs avantages, le prix et le fait de côtoyer des Népalais. En revanche, le confort n’est pas au rendez vous, et les bus sont souvent bondés. Le voyage peut être assez lent également puisqu’il s’arrête fréquemment pour récupérer ou laisser descendres des passagers.

La durée du voyage depend des aléas de la route : crevaisons, surchauffe du moteur (ça arrive moins avec les Tourist Buses), inondations saisonnières, éboulements... mais dans tous le cas, évitez de voyager de nuit. Les bus les plus confortables et les plus recommandés sont les Tourist Buses et en particulier la compagnie Greenline, beaucoup plus chère mais celle ci propose la climatisation et un repas inclus dans le prix du billet.

La location de voitures :

Normalement la conduite se fait à gauche au Népal mais attention aux surprises. La location de voiture est facile d’accès, dans des agences ou auprès des hôtels, mais elle se fait en général avec un chauffeur. Le plus souvent il est moins cher de circuler avec les taxis que de louer une voiture.

Les taxis :

C’est en général assez bon marché mais il vaut mieux savoir négocier car les chauffeurs ne sont pas habitués à utiliser leur compteur ! En ville, il faut compter environ 50-100 Rps du kilomètre et souvent le double de nuit. C’est souvent la meilleure formule pour rallier les différents points de la vallée de Katmandou : on évite l’inconfort des bus locaux et le coût reste raisonnable surtout quand on a bien négocié et si on est plusieurs ! Il est également possible de négocier des forfaits à la journée.

Le vélo :

Il est vivement déconseillé de louer des vélos à cause de la forte pollution de la ville de Katmandou. À Pokhara et à Sauraha (parc national de Chitwan), en revanche, c'est déjà beaucoup moins risqué, on y trouve d'ailleurs plus de loueurs, et même les ballades sont agréables.

Le scooter et la moto :

Il est également fortement déconseillé d’utiliser ce mode de transport qui est véritablement dangereux, d’une part à cause de l’intensite du trafic et d’autre part à cause de l’abscence des règles de conduite. En deux-roues, les accidents sont toujours graves. Ils sont aussi souvent mortels, compte tenu de l'insuffisance des structures de secours routier.

L’avion

Dans ce type de pays au relief accidenté, l’avion est un moyen de transport très apprécié et parfois meme le seul pour se rendre dans certaines destinations comme Lukla ou l’ouest du Népal. Par contre, il est préférable de ne pas utiliser ce moyen de locomotion en période de mousson car il y a régulièrement des accidents mortels. Le plus souvent ce sont des avions à hélices de 15-20 places qui sont affrétés par différentes compagnies.

Les billets s’achètent en avance, le prix n’est pas spécialement bon marché mais exagéré non plus. Pensez à vérifier les vols car ils sont parfois reportés pour raison climatique.

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