Jordanie

Aqaba

Ville portuaire d’importance, Aqaba est une station balnéaire convoitée des Jordaniens comme tant d’autres. Le point.

Aqaba, des vacances sur les plages ensoleillées de la Jordanie

Lovée au sein du golfe d’Aqaba, la ville côtière d’Aqaba domine le marché du balnéaire en Jordanie. Chaque été, des ressortissants de toute origine, Européens, Russes ou Irakiens, se ruent sur les plages ombragées de jolis parasols. Aqaba accueille l’unique port et l’unique façade maritime du pays. Les échanges de marchandises y affluaient autrefois et les pèlerins vers la Mecque voyageaient sur le port. Actuellement, l’embargo commercial qui frappe l’Irak a mis l’économie portuaire en souffrance. Cela n’empêche pas les visiteurs de venir à Aqaba pour profiter des délices du farniente et explorer ses fonds marins. Visiter le fort historique, explorer de superbes récifs coralliens, loger dans un hôtel de luxe, avec une terrasse panoramique donnant sur la mer Rouge, tels sont quelques-uns des loisirs offerts le temps d’un bref séjour sur le littoral d’Aqaba. Ne perdez plus une seconde. Filez à Aqaba et passez des vacances agréables au bord de la mer.

Histoire d’Aqaba

Le site a été habité depuis quatre mille ans avant l’ère chrétienne. Il est mentionné dans les Saintes Écritures sous le nom d’Éliat. À en croire les historiens, les Édomites s’y sont installés, avant que les Nabatéens n’occupe le site. Cette hypothèse s’appuie sur le livre des Rois : « Le roi Salomon construisit également des bateaux à Ezion-Geber, près de Eilat en pays édomite, au bord de la mer Rouge ».

L’économie de la ville est étroitement liée à son trafic portuaire. Autrefois, le port d’Aqaba a accueilli de nombreux passagers originaires de l’Égypte, de l’Arabie Saoudite ou d’Israël. Ils entreprenaient un voyage à but commercial ou spirituel. La proximité de Médine et de la Mecque a favorisé la prospérité du port.

Après la guerre de 1945, le port a connu un développement prodigieux. Il est triste de constater que l’instabilité politique du Proche-Orient a freiné le trafic. Notons la crise du canal de Suez en 1956, la guerre du Kipour en 1973 et la guerre du Golfe en 1990 qui ont paralysé les activités exportatrices sur le port.

Aujourd’hui : une ville touristique en plein boom

Le passé commercial et militaire d’Aqaba est désormais révolu. En venant à Aqaba, les visiteurs découvriront une ville riante, investie d’hôtels étoilés, ouverte au tourisme mondial. Si le patrimoine historique et culturel est loin d’être négligeable, le tourisme balnéaire obtient le plus de succès. La station allie la qualité des plages et des récifs coralliens à une vie marine d’une extrême richesse. Les plongeurs ne seront pas déçus !

À voir et à faire sur place

La visite d’Aqaba ne demande qu’une journée. Trois sites touristiques sont à ne pas manquer :

Le fort d’Aqaba

De tous les monuments d’Aqaba, le fort est sans doute le plus beau et le plus célèbre. On ne retrouve plus sa structure d’origine au xive siècle, le bâtiment actuel qu’il est possible de visiter est l’héritage des Mamelouks, ou plus précisément du sultan Qansawh el-Ghawri, qui a régné durant la première moitié du xvie siècle.

L’église chrétienne d’Aqaba

Achevée au ive siècle, désertée des fidèles après la Grande Persécution, enfouie sous terre durant plusieurs années, avant d’être redécouverte par les chercheurs en 1998, l’église d’Aqaba est une ruine archéologique exceptionnelle. Apprenez que cette église catholique est l’une des plus anciennes au monde. Elle serait encore plus âgée que l’église de la Nativité à Bethléem.

Le musée du Patrimoine

À l’extrémité sud de la ville, à côté du Vieux Fort, le musée du Patrimoine est une excellente adresse à visiter si vous montrez un intérêt pour les civilisations préhistoriques.

Le parc marin d’Aqaba

L’activité touristique numéro un à Aqaba est la plongée. La côte abrite 25 sites de plongée grouillant de créatures marines. Bon nombre d’entre elles se trouvent dans le parc marin d’Aqaba. L’expérience de la plongée est adaptée tant aux novices qu’aux plus aguerris, dans la mesure où la mer est calme, aucun vent fort ne vient provoquer des houles ou des vagues déferlantes. Vous nagerez aux côtés des coraux aux couleurs vives, des nudibranches, des crevettes et des poissons-grenouilles. Les gros poissons ne sont pas très courants, mais, à de rares occasions, il arrive que des raies pastenagues, des tortues à écaille et des requins-baleines vous honorent de leur présence. Une épave de navire gisant au fond des flots retiendra votre attention.

Informations pratiques

Meilleure période pour partir ?

À l’image des destinations balnéaires, Aqaba se visite principalement en été, soit entre juin et octobre. C’est la meilleure saison pour profiter du sable, du soleil et de la mer. Il fait beau et chaud à cette saison de l’année, la température se stabilise autour de 30o C.

Comment s’y rendre ?

Pour atteindre le littoral d’Aqaba, différents moyens de transport sont à votre disposition : le taxi, la voiture ou le transport commun.

En taxi

Pour rejoindre Aqaba depuis la ville frontalière d’Eilat, il suffit de héler un taxi. Mais la course est payée au prix fort, puisque les taxis opérant sur Eliat sont détenus par une seule compagnie. Comptez à partir de 11 JOD.

En voiture

En conduisant depuis Amman, vous arriverez à Aqaba au bout de quatre heures. La distance est de 350 km de route. Faites le plein de carburant avant de partir, les stations d’essence sont rares sur la Highway Desert.

En bus

Pour les petites bourses, des bus réguliers relient Amman et Aqaba sur la Desert Highway. Le trajet est d’environ cinq heures au prix de 10 JOD, soit dans les 15 $. Le terminus se situe à 300 m de la mosquée.

Se déplacer

Les points d’intérêt sont accessibles à pied. L’option la moins chère, la plus pratique et la plus écologique pour se déplacer à Aqaba est la marche. Sinon, des services de bus et de taxi sont également disponibles.