Le peuple Massaï est connu pour ses coutumes, mais beaucoup moins pour sa gastronomie et ses plats traditionnels ! De l’ugali à la supu ya ndizi en passant par la salade kachumbari ou le pain de riz mkate wa mumi mina : voici ce que l’on mange lors d’un séjour chez les Massaï !

Rencontrer les Massaï en Tanzanie

Les Massaïs forment un peuple semi-nomade d’Afrique de l’Est. Pour le rencontrer en Tanzanie ? Direction le nord du pays ! Vous aurez alors la chance de le croiser dans la région d'Arusha – notamment aux abords du parc national et du quartier de Nainokanoka – mais aussi aux alentours de Dodoma (la capitale tanzanienne).

Le peuple massaï est réputé pour sa culture traditionnelle, qui se transmet de génération en génération. Parmi ses rites ancestraux ? La danse et le chant, qui marquent les grandes étapes d’un individu (comme le passage à l’âge adulte, le statut de guerrier, etc.).

Découvrir la cuisine massaï

À l’origine, la cuisine massaï était constituée de viande de brousse, c’est-à-dire d’animaux sauvages, tels que l’antilope, l’impala ou le gnou. Mais aujourd’hui, les plats traditionnels sont plutôt à base de bœuf et de poulet.

Le sang bovin constitue également un produit typique. Cependant, celui-ci est aussi de moins en moins utilisé, en raison de la réduction du nombre de bêtes dans les troupeaux de ce peuple d’éleveurs. Enfin, la cuisine massaï compte aussi des produits laitiers, des plantes, du maïs et du riz.

La gastronomie masaï : les plats traditionnels

L’ugali
   

Lors de votre rendez-vous avec les Massaï, vous découvrirez l’un des plats traditionnels les plus connus de la gastronomie tanzanienne : le fameux ugali. Il s’agit d’une sorte de bouillie réalisée avec de la farine de maïs et de manioc, souvent servie en accompagnement d’un plat de viande. L’ugali peut aussi être consommé en guise de plat principal. Dans ce cas, il est plutôt servi avec des légumes, notamment avec du chou (revenu avec des oignons et des tomates).

La viande grillée nyama choma
   

Très populaire en Tanzanie, mais aussi chez les Massaï, le nyama choma est une spécialité de « viande grillée » (d’où son nom). Souvent réalisée avec de la viande de chèvre, la recette peut aussi être à base de bœuf ou d’agneau.

Avant d’être cuite, la viande est marinée une trentaine de minutes dans une préparation à base d’ail, de citron, d’huile et de poivre noir. Une fois bien enduite, la viande est grillée au feu de bois. Pour une cuisson parfaite, le nyama choma est retourné régulièrement. Il est ensuite servi avec des légumes grillés ou de la purée de manioc.

La salade kachumbari
   

Vous êtes végétarien ? N’ayez crainte, la cuisine massaï compte une salade riche en goût ! Nommé kachumbari, ce plat végétal est réalisé avec des petits dés de tomates, du jus de citron vert, de l’oignon, de la coriandre, un ou ou deux piments et du mursik (du lait de vache fermenté). Une fois tous ces ingrédients mélangés, vous obtenez une recette traditionnelle, très appréciée de la population locale.

Le pain de riz mkate wa mumi mina

Le mkate wa mufindi est un pain traditionnel très présent dans la cuisine tanzanienne. Sa pâte est réalisée avec de la farine de riz et de blé, des œufs, du sel et du sucre. Après environ dix minutes de cuisson, celle-ci repose trente minutes avant d’être aplatie en petites galettes rondes et lisses – dorées à la poêle.

La soupe de banane supu ya ndizi
   

Produite en quantité en Afrique de l’Est, la banane est un fruit très présent dans la cuisine tanzanienne, aussi bien en guise de plat que de condiment. Elle est aussi mise à l’honneur dans une soupe de banane agrémentée de curry, de carottes, de poivrons, de curry et de lait de coco.

Nommée supu ya ndizi, cette recette sucrée-salée – cuisinée avec des bananes bouillies – est généralement servie avec de la viande grillée ou du pilaf (un plat de riz épicé, cuit dans un bouillon de légumes).

Les bières du peuple massaï
   

Si la Tanzanie est réputée pour sa bière mbégé (à base de banane), le peuple massaï, lui, consomme plutôt des bières obtenues à partir de sorgho, de miel ou de céréales fermentées. Celles-ci peuvent être aromatisées de plantes locales et sont plutôt servies lors de cérémonies ou de rituels religieux.

Audrey Denjean