Santa Lucia est une charmante ville, nichée sur la côte orientale du pays, dans la province du KwaZulu-Natal, face à l’océan Indien. Ce joyau de l’Afrique du Sud est un lieu où la splendeur de la nature se marie avec la richesse de la culture. C’est un paradis sur terre, où l’on vient admirer la beauté du monde, se ressourcer et s’émerveiller.
Santa Lucia a une histoire singulière. Elle doit son nom à un navigateur portugais, Manuel Perestrelo, qui la découvrit le 13 décembre 1575, jour de la fête de sainte Lucie. Cet explorateur fut séduit par le charme de cette baie protégée par une barrière de corail, où les eaux douces et salées se rejoignent. Il baptisa le lieu « Rio de Santa Lucia », en hommage à la sainte patronne des yeux.
Attirés par les richesses naturelles du lieu, les colons britanniques s'y installent dès le XIXe siècle. Ils y développèrent l’agriculture, la culture de la canne à sucre, et le commerce. Les églises, les écoles, et les hôtels fleurissent sous leur emprise.
Mais hélas, ces suzerains ont imposé leur loi injuste et cruelle, qui a divisé les hommes selon la couleur de leur peau. Ils ont fait de Santa Lucia un ghetto, où les Noirs étaient relégués dans un territoire sans âme ni dignité. Le KwaZulu, c’était le nom de ce faux Etat, où l’apartheid voulait enfermer le peuple zoulou dans la misère et l’ignorance.
A la fin de l’apartheid, la création de la province du KwaZulu-Natal, fruit de la réconciliation entre les anciens oppresseurs et les anciens opprimés, a changé la donne à Santa Lucia. La ville est devenue un modèle de fraternité et d’ouverture, où les Blancs comme les Noirs vivent en paix, libres et égaux.
Santa Lucia est une ville moderne et dynamique, qui a su préserver son patrimoine et son environnement. Vous serez émerveillés par la beauté de son architecture, qui mêle avec élégance les influences méditerranéennes et coloniales. Les musées et les monuments historiques de la ville offrent un voyage dans le temps, à travers l’histoire de la ville et de la région environnante.
En outre, la ville fait partie du parc national d’iSimangaliso, le premier site d’Afrique du Sud inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce parc abrite une biodiversité exceptionnelle, avec plus de 2000 espèces végétales et 500 espèces animales. On y trouve des forêts tropicales, des marais salants, des dunes de sable, des lacs et des rivières.
Santa Lucia est aussi connu comme lieu de passage vers le célèbre Parc National Kruger et la Réserve d’Hluhluwe-Imfolozi.
Si l’on nourrit l’ambition de contempler les majestueuses baleines à bosse, il convient de prendre son mal en patience jusqu’à l’hiver, qui se déploie de juin à novembre.
Les observateurs de tortues de mer, quant à eux, devront se ployer aux caprices de la saison chaude, qui s’étend de novembre à mars.
Les amateurs de volatiles seront comblés entre novembre et mars, période durant laquelle les oiseaux migrateurs viennent égayer la contrée de leur chant mélodieux.
Toutefois, il est bon de rappeler que la saison des pluies, qui s’étend de novembre à mars, peut rendre certaines activités telles que la randonnée et les safaris en 4x4 plus périlleuses.
La saison sèche, qui s’étend d’avril à octobre, est couramment plébiscitée par les voyageurs, car les températures y sont plus agréables et la faune plus aisée à observer.
Atteindre Santa Lucia est une tâche aisée. La ville est desservie par un aéroport international situé à Durban, offrant des vols réguliers en provenance des grandes capitales européennes. Les audacieux pourront également opter pour le train ou le bus, qui relient Santa Lucia aux autres villes sud-africaines.
Pour les aventuriers plus téméraires, le voyage peut débuter par la route, en empruntant la N2 qui longe la côte est du pays. La distance entre Santa Lucia et la frontière du Mozambique n’excède point les 189 km, une véritable aubaine pour les globe-trotteurs avides de sensations et de découvertes transfrontalières.
Une fois sur place, vous aurez le choix entre plusieurs moyens de transport pour explorer la ville et ses trésors : le métro, le tramway, le taxi, le vélo, ou même le bateau.