La situation à Madagascar s’est nettement apaisée depuis l’automne 2025. Après trois semaines de tension, l'île Rouge a retrouvé sa stabilité politique et la vie locale a repris son cours. Aujourd’hui notre pays n’aspire plus qu’à une seule chose : vous accueillir sur ses terres ! Suivez-nous, on fait le point sur l’origine des conflits et le contexte, pour un voyage sûr à Madagascar.
Depuis le 17 octobre 2025, Madagascar a retrouvé un climat serein. Les tensions de septembre se sont apaisées après le serment de Michaël Randrianirina, désigné comme « président de la refondation » – une fonction qui désigne un poste de transition différent d’un mandat électif, mais destiné à accompagner le pays vers une nouvelle phase politique.
Il succède ainsi à Andry Rajoelina qui a abandonné ses fonctions après 17 jours de tension dans le pays. Les premiers signes envoyés par le nouveau Président sont très encourageants : humilité, respect, écoute des citoyens et une réelle volonté d’apaisement.
Associés à une transition institutionnelle, supervisée par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), ces signaux laissent entrevoir une stabilité progressive, essentielle pour la reprise de l’activité touristique et économique.
Le changement politique, initié par la génération Z (Gen Z) – la jeunesse malgache –, a rapidement fait écho au reste de la population ; les habitants, les syndicats et les fonctionnaires révoltés, eux aussi, par la corruption et les coupures d’eau et d’électricité à répétition qui entravent le pays.
Tout a commencé le 25 septembre, lorsque des milliers de Malgaches sont descendus dans les rues d’Antananarivo pour manifester. Le mouvement contestataire (mais pacifiste) est né sur les réseaux sociaux à l’initiative du collectif « Gen Z Madagascar ».
L’objectif de ces rassemblements était de rappeler des droits fondamentaux, notamment l’accès à l’eau et à l’électricité. La situation a toutefois dégénéré et a donné lieu à des troubles. La pression exercée par ces mobilisations a conduit au départ d’Andry Rajoelina.
Les vols internationaux fonctionnent de nouveau normalement. Les compagnies aériennes Air France, Air Austral, Corsair, Ethiopian Airlines et Kenya Airways ont repris leurs programmes habituels. Madagascar Airlines assure de son côté les liaisons domestiques. Les voyageurs peuvent donc rejoindre l’île sans difficulté, ce qui facilite la reprise progressive du secteur touristique.
D’un côté, le quotidien a repris son rythme : les marchés sont actifs et les rues de nouveau animées ! De l’autre, le secteur du tourisme reprend des couleurs avec une fréquentation qui se stabilise. Habitants comme visiteurs peuvent pleinement profiter d’un environnement paisible et sans danger.
La période de transition politique a ouvert une nouvelle phase pour Madagascar. Ce changement intervient après une succession d’événements qui ont conduit à une réorganisation importante des institutions. Ces semaines de tension ont toutefois eu un impact notable sur le tourisme, car elles se sont déroulées en pleine haute saison, un moment essentiel pour l’économie locale. Aujourd’hui, la situation s’améliore et permet de retrouver un climat plus propice aux voyages.
Madagascar offre une diversité de paysages remarquables faite de forêts, de zones calcaires, de montagnes et de plages paradisiaques. Par ailleurs, la création de la Fondation des Aires Protégées et de la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) en 2005 a renforcé la protection et la beauté de ces trésors naturels.
Parmi les sites les plus remarquables, notons le parc marin de Nosy Be (surnommé « l’aquarium naturel » en raison de sa beauté, son abondance et sa diversité), mais aussi le parc marin de Nosy Antanihely, aussi appelé Nosy Tanikely.
Grâce à la protection des récifs, les fonds marins de tortues de mer, de poissons rares ou menacés (comme le cœlacanthe), mais aussi de baleines à bosse – que l’on peut apercevoir au large des baies de l’île de Sainte-Marie de juillet à octobre.
À Madagascar, le tourisme constitue un secteur essentiel pour de nombreuses régions. Derrière chaque voyage, ce sont des chauffeurs, des guides, des artisans, des hébergeurs et des familles qui vivent de ces activités. En moyenne, un circuit de 15 jours mobilise une soixantaine d’acteurs locaux, un chiffre qui illustre l’importance d’un tourisme structuré et durable pour l’économie malgache.
👉 Voyager de manière responsable, c’est avant tout soutenir des initiatives locales solides, rémunérant correctement leurs équipes, respectant les réglementations nationales et contribuant à un développement équilibré du secteur.
Chez Détours Madagascar, l’ensemble de nos collaborations est établi dans cette logique : renforcer un tissu local solide, valoriser les compétences malgaches, et proposer des expériences qui profitent à la fois aux voyageurs et aux communautés qui les accueillent.
Notre mission ne s’arrête pas à nos voyages : nous participons à une démarche collective, pensée à l’échelle du pays, et ouverte à l’international pour soutenir un tourisme plus juste et plus durable.