Les plus grandes fêtes à célébrer au Laos - Nomadays

Laos

Les plus grandes fêtes à célébrer au Laos

12 juil. 2019

Quoi de mieux que de découvrir un pays lors des fetes nationales de ce dernier, et de se mélanger à la population location pour partager avec eux ces moments de liesse nationale ou des instants précieux en famille. Votre agence de voyage locale vous présente les plus grandes fêtes célébrées au Laos.

Fêtes des fusées, "Boun Bang Fay" et "Boun Visakha Bouça"


Le 15ème jour de la lune croissante du 6ème mois du calendrier lao (pleine lune de mai) correspond au Visakha Bouça, triple anniversaire commémorant le jour de la naissance du Bouddha, le jour de son illumination et le jour de sa mort. Mais se mêlent à la fête religieuse bouddhiste, de vieilles coutumes ancestrales qui, à la veille de la saison des pluies, fait appel aux dieux du ciel (phagna thèn) pour obtenir des pluies abondantes, bonheur et prospérité. C'est aussi en toile de fond, la fête de la fécondité. 


Dans la plaine de Vientiane, cette cérémonie ne se déroule pas à date fixe et doit être célébrée après celle de la capitale, selon un calendrier établi par les villageois. Certains villages se regroupent, fabriquent chacun leur fusée, longue tige de bambou dont le corps est composé d'un assemblage de papiers multicolores. Le rôle des bonzes apparaît alors dans la phase de fabrication, la fusée représentant le village et donc le vat. Les bonzes sont les artificiers de la fête. 


La cérémonie est double et dure deux jours. Avant tout fête religieuse importante, choisie par nombre de jeunes gens pour se faire ordonner bonzes, afin de d'acquérir des mérites et montrer leur reconnaissance aux parents. Ce sont alors les fusées qui mirent le feu au bûcher du Bouddha. Fête profane, un cortège très coloré et bruyant, qui relève plus du carnaval que de la procession est organisé. Il est composé d'hommes dont certains se déguisent en femmes. Les maquillages sont outranciers, les chansons sont lestes et le tout, passablement arrosé. Dans les campagnes, la fête fait la part belle aux génies du lieu (Phi) ; le maître de cérémonie, (Chao Cham), et les femmes médium,(Nang Thiem) précèdent le cortège jusqu'à la maison du génie (Ho Phi).

Sortie du Carême bouddhique "Ok Phansa" 
"A la pleine lune du onzième mois, les Lao procèdent à une cérémonie, le Boun Ok Phansa, fête de la fin du carême (Phansa, dérivé du même mot pâli qui signifie pluie), ou Boun Pavârana . 
C'est donc une fête qui est célébrée à la fin de la saison des pluies. Le jour de la fin du carême, avant de séparer, les bonzes organisent une assemblée au cours de laquelle ils récitent la formule du pavârana selon laquelle chacun d'eux demande aux autres ce qu'il a fait de répréhensible pendant les trois mois passés ensemble et les prie de pardonner ses fautes. La réconciliation ainsi faite, ils se séparent pour rentrer chacun dans sa pagode.
A l'occasion de la fin du carême, les fidèles offrent, entre autres choses, des vêtements aux bonzes pour que ces derniers puissent se changer. A cela s'ajoutent l'illumination des pagodes et des maisons, des processions, le lancement sur le fleuve de radeaux illuminés, les courses des pirogues…"

Fêtes des eaux et courses des pirogues

   

À la pleine lune du 11ème mois, le Boun Ok Phansa (ou Ok Vatsa) est célébré. C'est la " sortie des pluies ", et donc du carême qui aura duré trois mois. Aux cérémonies religieuses bouddhistes, se greffent les fêtes profanes dont la " fête des eaux " à laquelle succède la " course des pirogues ", organisée en l'honneur des Naga et des génies des eaux afin qu'ils apportent santé, bonheur et prospérité. La veille de la course, à la nuit tombante, de petits radeaux en bambou ou en tronc de bananier, illuminés de bougies, sont lancés sur le fleuve. Tous les villages résidant au bord du fleuve ou de ses affluents, participent à la course. Le meilleur bateau apportera prestige au village qui l'a construit, même si désormais les pirogues sont sponsorisées par les sociétés commerciales.

À Luang Prabang, la course a lieu deux mois plus tôt, au moment du Ho Khao Phadap Dinh, la mi-carême et fête des morts.  " Au cours du neuvième mois du calendrier bouddhique, au moment de la fête du "Ho Khao Padap Dinh", ont lieu des courses de pirogues sur la Nam Khan, deux mois avant celles de Vientiane qui se tiennent en septembre-octobre à la sortie du carême bouddhique. Ces pirogues, creusées dans un grand tronc d'arbre, sont conservées sous un abri dans la plupart des pagodes. On peut en voir de très belles à Vat Mai, à Vat Sène et au Palais royal. Elles sont calfatées et repeintes chaque année de motifs au pochoir. Au moment des courses, elles sont décorées de bouquets et de guirlandes propitiatoires, armées d'une cinquantaine de rameurs et d'un barreur. Les courses opposent les quartiers de la ville deux à deux, au cours de matchs successifs que la foule passionnée suit depuis les rives. “

Entrée du Carême bouddhique "Khao Phansa" 


Commençant à la pleine lune du huitième mois (juillet), le carême bouddhique au Laos, qui se termine à la pleine lune du onzième mois (octobre), marque la période d'abstinence des bonzes. Avant le début du carême, les fidèles se réunissent par quartier pour préparer les cierges. Un concours est alors organisé dans un lieu déterminé, où l'on tire au sort le nom de la pagode à laquelle seront offerts les plus beaux. Puis une procession se déroule dans les rues de la ville pour se rendre dans les temples. Mais en province, dans les villages, les fidèles offrent des cierges aux bonzes sans avoir, auparavant procédé à aucune cérémonie spéciale. 


Les deux premiers jours, les religieux se confessent à leurs supérieurs hiérarchiques. Ensuite pendant toute la durée du carême, ils observent strictement les règles prescrites par la religion qui, notamment leur interdit de passer la nuit hors des pagodes."

Sortie du Carême bouddhique "Ok Phansa" 


   

À la pleine lune du onzième mois, les Lao procèdent à une cérémonie, le Boun Ok Phansa, fête de la fin du carême (Phansa, dérivé du même mot pâli qui signifie pluie), ou Boun Pavârana.


C'est donc une fête qui est célébrée à la fin de la saison des pluies. Le jour de la fin du carême, avant de séparer, les bonzes organisent une assemblée au cours de laquelle ils récitent la formule du pavârana selon laquelle chacun d'eux demande aux autres ce qu'il a fait de répréhensible pendant les trois mois passés ensemble et les prie de pardonner ses fautes. La réconciliation ainsi faite, ils se séparent pour rentrer chacun dans sa pagode.


À l'occasion de la fin du carême, les fidèles offrent, entre autres choses, des vêtements aux bonzes pour que ces derniers puissent se changer. A cela s'ajoutent l'illumination des pagodes et des maisons, des processions, le lancement sur le fleuve de radeaux illuminés, les courses des pirogues…"