Kilimandjaro - Nomadays
Kilimandjaro

Le Kilimandjaro fait partie des sept sommets incontournables dans le monde de l’alpinisme. La plupart des circuits partent de la Tanzanie, mais il est aussi possible de gravir la plus haute montagne d’Afrique depuis le Kenya en passant par sa face nord. A vos marques !

Brève histoire du Kilimandjaro

Certaines parties du Kilimandjaro datent de deux millions d’années d’après les experts. C’est la terre ancestrale des Masaïs, des pasteurs y auraient vécu dès le début de l’Holocène, il y environ 10 000 ans en arrière. Dans les écrits de Ptolémée au Ier siècle de notre ère, la montagne est décrite comme une « île de neige dans le ciel ». Cette représentation rejoint l’étymologie du nom Kilimandjaro qui se compose du mot swahili Kilima ou « montagne », et du mot kichagga Njaro ou « blancheur ». En 1849, le missionnaire Johann Rebmann a sorti une publication sur l’endroit, mais personne n’a cru à son récit. Le premier Européen officiellement reconnu comme ayant escaladé le mont Kilimandjaro a été le géographe allemand Hans Meyer, en 1889.

Découvrir le Kilimandjaro

Depuis le Kenya, il n’y a qu’une seule issue pour se rapprocher du Kilimandjaro, via le nord. Peu empruntée, la route Rongai offre une immersion totale dans l’environnement sauvage de la montagne jusqu’au Rongai Gate à 600 m d’altitude. Arrivé à la porte, comptez six jours de randonnée pour atteindre le sommet avec un rythme de 7 heures de marche par jour en moyenne.

Un décor idyllique

Laissez-vous charmer par la flore intacte et riche tout le long du parcours. Contemplez les lacs où se reflètent les panoramas changeants de la montagne. Sillonnez les plaines sèches du Kikewela et extasiez-vous face au volcan effondré Mawenzi, culminant à 5 149 m d’altitude. L’aventure continue en direction du mont Kibo, vous progressez dans un paysage lunaire qui se prolonge jusqu'à Uhuru Peak, le plus haut point de l’Afrique (5 891,8 m).

Une randonnée accessible

Tout le monde peut tenter l’ascension du Kilimandjaro, que vous soyez un alpiniste confirmé ou un randonneur occasionnel. Le parcours ne présente aucune grande difficulté technique et ne demande pas non plus des performances physiques particulières. Ce qui est important, c’est d’être à l’écoute de son corps durant le périple et de savoir à quel moment se reposer. Définissez votre rythme, faites des pauses et buvez régulièrement de l’eau.

Bien entendu, il faut s'assurer d’être en bonne forme physique avant de se lancer. Prévoyez quelques jours d’acclimatation pour anticiper le mal des montagnes. A mesure que vous montez en altitude, la température se refroidit. En cas de difficulté, n’hésitez pas à demander à votre guide de vous raccompagner au camp de base. Si vous souhaitez prolonger votre aventure, il est possible de combiner la randonnée au Kilimandjaro avec une ascension du mont Kenya.

Comment s’y rendre ?

Vous pouvez prendre un vol domestique à destination de l’aéroport d’Amboseli, puis voyager en voiture pour atteindre la route Rongaï située à une soixantaine de kilomètres environ.

Conditions météo

Il est important de bien se renseigner sur le climat local pour réussir votre ascension du Kilimandjaro.

Topo sur les périodes humides et les saisons sèches

De fin octobre à début décembre, la région traverse une petite saison des pluies. Les précipitations irrégulières peuvent constituer un obstacle durant la randonnée et gâcher le panorama. La forêt au début du parcours est à la fois dense et humide à cette période. Le ciel est généralement nuageux, mais se dégage en fin de journée. Attention, les orages sont fréquents en décembre.

La grande saison des pluies commence en mars et se termine vers fin mai. En raison des pluies abondantes qui durent parfois toute la journée, cette période est déconseillée pour visiter le Kilimandjaro. Les pentes glissantes sont dangereuses, tandis qu’au sommet il peut neiger.

Pour profiter d’un trek de qualité, planifiez votre voyage pendant les saisons sèches, même si vous ne serez jamais à l’abri d’une averse dans les hauteurs du Kilimandjaro. Vous pouvez choisir un créneau entre janvier et mars ou entre juin et octobre, où le climat se caractérise par un faible taux de précipitations et des températures agréables. Le matin, vous aurez droit à un ciel dégagé et à des vues magnifiques sur l’environnement de la montagne et ses alentours.

Préparez-vous à affronter le froid

Au Kilimandjaro, les températures évoluent en fonction de l’altitude. Dans les parties basses où se trouve la forêt, elles oscillent entre 15 et 25 °C. En arrivant dans la zone sèche, elles varient entre 10 et 18 °C. Plus vous gagnez de la hauteur, plus il va faire froid. Passés les 3300 m, vous allez être confronté à des températures négatives en journée (autour de -4°C) et à des nuits glaciales (jusqu’à -10°C).

Le meilleur moment pour arpenter le Kilimandjaro est le mois de juillet. Octobre est aussi une bonne option, avec un temps chaud et sec, même si des brumes peuvent persister au sommet.

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