L'ambassadeur japonais au Cambodge Hidehisa Horinouchi a annoncé hier, en compagnie du Premier ministre Hun Sen, le lancement de la phase IV du projet de rénovation du réseau d'égouts de Phnom Penh, et de la protection contre les inondations dans la capitale. Un projet à 36 millions de dollars.

Ce grand projet a débuté il y a 15 ans, en 2004. Le Cambodge en connaît aujourd'hui la 4ème phase. Sans pour autant savoir quand est-ce qu'il sera terminé. Celle-ci a débuté le 1er décembre 2018 et se terminera le 31 octobre 2021. 36 mois. 36 millions de dollars. Cette phase vise notamment à améliorer le système de drainage des égouts de Phnom Penh pour désengorger les rues, et ruelles, en cas de fortes inondations lors de la saison des pluies. Cette aide japonaise, comme tant d'autres, renforce, selon les autorités cambodgienne et niponnes, l'amitié et la coopération entre les deux pays.

De multiples soutiens

Le Japon est actuellement l'un des principaux bâilleurs de fonds du Cambodge. Il lui prête et lui donne. Outre le projet de rénovation du réseau d'égouts, le pays du soleil levant finance depuis 1998 l'organisation des élections législatives au pays. Pour un total de 13 millions de dollars entre celles de 1998, de 2002, de 2007, de 2013, et de 2018. Bien que ces dernières aient été largement boycottées par l'Union Européenne et les États-Unis qui ont décidé de suspendre le financement des bureaux de vote.

Entre avril 2017 et mars 2018, les deux pays ont signé des accords de subventions pour des bourses d'études, la construction de ponts dans les zones vulnérables aux inondations, entre autres. Un prêt a également été accordé au Cambodge pour financer un espace portuaire à conteneurs à Sihanoukville. Le tout pour un total de 319 millions d'euros.

Thibault Bourru