Top 5 des plus beaux déserts, wadis de Jordanie - Voyage Jordanie - Nomadays

Jordanie

Notre top 5 des Wadis jordaniens

19 mai 2023

Presque entièrement recouverte par le désert, la Jordanie compte de nombreux wadis. Traduits de l’arabe par ‘vallées’, les wadis peuvent être arides ou contenir des cours d’eau offrant des écosystèmes extraordinaires. Pour avoir une idée des paysages fascinants qui les composent, on vous emmène à la découverte des 5 plus beaux wadis de Jordanie.

1. Le Wadi Rum, le plus beau désert du pays

Situé à l’extrémité sud du pays, à 2 heures de Pétra, le Wadi Rum est considéré, pour beaucoup, comme le plus beau désert de la Jordanie. 

Inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 2011, il offre un tableau naturel des plus saisissants : des dunes de sable, des grottes, des formations rocheuses en grès et granit aux couleurs allant du jaune au ocre en passant par le rouge ! 

Le Wadi Rum est aussi connu pour abriter le plus haut sommet de Jordanie : le djebel Umm ad Dami, avec une altitude de 1 854 mètres. 

Pour les amateurs d’histoire, le Wadi Rum renferme également de nombreux pétroglyphes qui permettent de retracer l’histoire des lieux dont la présence humaine remonte à plus de mille ans. Les gravures sur roche représentent des scènes de vie de l’époque entre agriculture, village et parties de chasse.

2. Le Wadi al-Mujib, une perle de biodiversité 

   

Autrefois recouvert par la mer, le Wadi al-Mujib se constitue aujourd’hui de canyons escarpés et de gorges qui plongent dans la mer Morte, située non loin de là, à 410 mètres sous le niveau de la mer. Cette particularité géologique fait du site, la réserve naturelle la plus basse au monde.

En raison de la présence de nombreux cours d’eau, la vallée de Mujib possède une biodiversité d’une richesse extraordinaire, reconnue comme « réserve de la biosphère » par l’UNESCO en 2011. 

Plus de 400 espèces végétales, 100 espèces d’oiseaux sédentaires et migrateurs ainsi que de nombreux mammifères (chacal, chat sauvages, renard rouge, bouquetins, loups de Syrie...) y sont recensés. 

Pour découvrir ce trésor de biodiversité, rien de tel que de partir en randonnée ou faire du canyoning !

3. Le Wadi Araba, le moins fréquenté des touristes 

Le Wadi Araba est la vallée aride qui s'étend entre la mer Rouge et la mer Morte. Appartenant à la vallée du Rift, il sépare la Jordanie d’Israël. Avec des reliefs contrastés, le Wadi Araba est un désert ouvert, sans gorge ni ruisseau. 

Ce qui fait sa particularité ? Ses hautes dunes de sables, qui sont plutôt rares dans les Wadi de Jordanie et qui offrent de magnifiques panoramas sur les massifs désertiques.

Très peu fréquenté des touristes, c’est l’endroit idéal pour faire un trek dans le désert en étant presque seul au monde. On y croise seulement quelques bédouins accompagnés de leur troupeau. 

Pour découvrir les paysages désertiques du Wadi Araba, vous pouvez partir en 4x4 et découvrir les passages quasi inexplorés à pied. Et pourquoi ne pas prévoir une nuit à la belle étoile en plein désert ?

4. Le Wadi Hasa, le paradis pour la randonnée aquatique

   

Le Wadi Al-Hasa est un canyon qui descend d’est en ouest pour rejoindre la mer Morte près d'Al-Safi. Très facile d’accès et long de seulement 5 à 6 km, le Wadi Al-Hasa se parcourt en un ou deux jours. 

C’est le paradis pour partir en randonnée aquatique. Les visiteurs découvrent la beauté des lieux en ayant les pieds dans l’eau, s’offrent quelques pauses baignade dans les magnifiques cascades et profitent des sublimes paysages colorés composés de petits tunnels et amoncellements rocheux.

Pour la petite anecdote : Le Wadi Al-Hasa serait mentionné dans l’Ancien Testament sous son ancien nom : le Zered. Il aurait été l’une des étapes des Enfants d’Israël.

5. Le Wadi Jadid, à la découverte des trésors archéologiques

Amateurs d’histoire, le Wadi Jadid est fait pour vous ! Et pour cause, on y trouve des trésors archéologiques dont les plus grands dolmens de Jordanie, qui malgré les séismes de la région, sont encore, pour certains, très bien conservés. 

Situé » à environ 10 km au sud de Madaba, près du village d'Al Fiha, le site se caractérise par une vallée caillouteuse où l’on trouve une quarantaine de dolmens datant de 5 000 à 3 000 av. J.-C. Ces derniers témoignent ainsi la présence humaine entre la période Néolithique et l’Âge du Bronze.

Outre les dolmens, on y trouve également des alignements de monolithes, des menhirs et des cuvettes creusées dans des dalles rocheuses découvertes dans le désert.

Pour les locaux et les bédouins, les dolmens seraient les maisons de fantômes et autres Djinns, d’où le nom donné au lieu par les habitants : « Beit Al Ghula » que l’on traduit par « Maison des fantômes ». 

Florine Dergelet