Rétrospective des bonnes nouvelles de l’année 2019 - Nomadays

Rétrospective des bonnes nouvelles de l’année 2019

30 déc. 2019

Aux infos comme dans les journaux, sur les réseaux sociaux et sur la toile en général, les mauvaises nouvelles affluent par milliers chaque jour. Et le moral en prend forcément un coup ! Parce qu’il est bon de garder espoir, on a décidé d’inverser la tendance en vous offrant une rétrospective des bonnes nouvelles de l’année 2019. Des réussites sociales et sociétales aux victoires environnementales et animales… Découvrez les bonnes nouvelles qui ont marqué 2019. De quoi finir l’année en beauté !

Les victoires sociales et sociétales

   

Dépénalisation de l’homosexualité

En 2018, la communauté LGBT+ et le monde entier fêtaient la dépénalisation de l’homosexualité en Inde. Cette année, d’autres pays ont suivi le mouvement en supprimant à leur tour, les articles de loi condamnant les relations homosexuelles. Parmi eux, on peut citer l’Angola (qui en plus de dépénaliser l’homosexualité, condamne aussi les discriminations à ce sujet) ainsi que le Botswana. L’année 2019 est aussi marquée par la légalisation du mariage homosexuel en Irlande du Nord, en Autriche ou encore à Taïwan, qui devient alors le premier pays d’Asie à autoriser le mariage pour tous.

Droit des femmes

Du côté des droits des femmes, l’Australie a enfin légalisé l’avortement dans l’ensemble du pays tout comme l’Irlande du Nord, qui était jusqu’alors considéré comme l’un des pays les plus restrictifs sur le sujet. Alors même si la façon dont les textes ont été adoptés a fait polémique en créant un imbroglio politique, on ne peut que se réjouir du fond de la nouvelle...

Droit des personnes handicapées au Kirghizistan

Enfin, on termine les bonnes nouvelles sociétales au Kirghizistan où, en mars dernier, avec l’aide de Gulzar Duishenova et des militants d’Amnesty, le pays a enfin signé la convention relative aux droits des personnes handicapées.

Les victoires pour l’environnement

   

Une planète de plus en plus verte

Entre les hectares de forêts qui ont brulé, les océans asphyxiés par le plastique et tous les autres drames environnementaux… L’année 2019 n’a pas été de tout repos pour notre chère planète. Mais fort heureusement, cette année a aussi son lot de bonnes nouvelles pour Dame Nature. Les programmes de plantation d’arbres étant de plus en plus nombreux, celle que l’on appelle la planète bleue est de plus en plus verte. En effet, selon la Nasa, la terre aurait vu sa surface végétale progresser de 5% ces dernières années. Et même les pays émergents ont leur lot de victoire environnementale comme c’est le cas du Pakistan qui a atteint cette année son objectif avec le projet "tsunami d'un milliard d'arbres". Autre exemple significatif : aux Philippines, une toute nouvelle loi vient d’être créée et réclame que tous les élèves des écoles du pays plantent 10 arbres pour avoir leur diplôme.

Des projets polluants abandonnés

L’année 2019 a aussi été marquée par de fortes décisions. Malgré la pression populaire et l’argent à gagner, de gros projets polluants ont été abandonnés dans le monde entier au profit de la protection de l’environnement. On peut citer par exemple l’abandon des centrales à charbon de Mong Mok en Birmanie ou de Celukan Bawang en Indonésie. La Norvège a même renoncé à 65 milliards de dollars en annulant un projet de forage d’une compagnie pétrolière dans les îles Lofoten.  A contrario, l’énergie propre et durable prend de plus en plus d’ampleur. A Ouarzazate au Maroc, on a vu cette année, l’inauguration de la plus grande et plus puissante centrale solaire du monde ! Pour vous donner une idée, elle permettrait d’alimenter à elle seule, plus d’un million de foyers en électricité…

Des jeunes engagés

De manière générale, il est bon de voir que les consciences s’éveillent pour sauver la planète. Et ce n’est pas sans compter l’aide de l’icône du mouvement : Greta Thunberg. Depuis son premier discours, on ne compte plus le nombre de rassemblements pour lutter contre le changement climatique. Son influence est telle que d’autres jeunes suivent ses pas pour faire avancer la cause. En Thaïlande par exemple, Ralyn Satidtanasarn (que l’on connaît plus sous le nom de Lilly) mène une lutte acharnée contre le plastique. Grâce à ses actions, quelques enseignes thaïlandaises ont pris la décision  d’arrêter les sacs plastiques en 2020. Autant de mobilisations mondiales qui ont même donné naissance à des défis écolos sur les réseaux sociaux comme celui du Trashtag Challenge, qui incite à ramasser les déchets d’un lieu en montrant des photos avant/après.

Les victoires pour les espèces animales

   

Qu’on se le dise, l’augmentation du nombre d’espèces menacées et en voie d’extinction est alarmante. Mais l’année 2019 a su prouver qu’en mettant en place des programmes de protection de la nature, il est encore possible de sauver certaines espèces.

Un retour plein d’espoir de certaines espèces animales disparues ou menacées

Aux Etats-Unis, la tortue de Kemp, jusqu’alors considérée comme espèce en danger critique d’extinction, connaît une croissance de 284% depuis quelques années. Une hausse incroyable de la population observée aussi chez les baleines à bosse et les loutres de mer et que l’on doit aux mesures de protection mises en place par The Endangered Species Act. Aux Galapagos, une tortue de la famille des "chelonoidis phantasticus", pas vue depuis 100 ans, a même fait son grand retour en février dernier ! En Inde, la population de tigres sauvages a augmenté de 30% en quatre ans selon un recensement effectué cette année. De la même façon, la lutte contre le braconnage a permis de multiplier le nombre des gorilles des montagnes en République Démocratique du Congo et au Rwanda. Des nouvelles on ne peut plus encourageantes, qui font chaud au cœur, n’est-ce pas ?

Prise de conscience du bien être animal

Au-delà de la hausse de certaines populations d’espèces animales, l’année 2019 fait aussi la part belle au bien-être animal. A Angkor au Cambodge, il est désormais interdit d’effectuer une balade à dos d’éléphant. Une victoire réjouissante pour un pays dans lequel cette pratique est ancrée dans les traditions et qui attire de nombreux touristes mal avertis. Les cirques avec animaux sauvages sont depuis cette année, interdits en Grande Bretagne, en Belgique, au Portugal et dans 291 villes et communes de France. En Equateur, l’Assemblée Nationale a voté en septembre dernier, un amendement dédié à la protection animale. Toute personne infligeant un mauvais traitement à un animal est ainsi passible de 1 à 3 ans de prison. On finit notre liste des bonnes nouvelles avec l’interdiction du festival du Toro de la Vega en Espagne, durant lequel les taureaux sont torturés. Comme quoi, même les traditions peuvent évoluer… Et c’est tant mieux !

Et vous, quelles sont les bonnes nouvelles qui vous ont marqué en 2019 ?

Florine Dergelet

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